découvrez l’architecture de cette demeure classé batiment historique
temps de lecture 5 – 10 min
Un bâtiment, classé patrimoine historique qui est représentatif de la prosprérité industrielle au XVIIIe siècle de la ville de St-Chamond et de la vallée du Gier!
Commencez à découvrir cet hôtel particulier qui au travers des époques et ses propriétaires, s’est transformé.
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L’ARCHITECTURE DE L’HÔTEL PARTICULIER
L’extérieur du bâtiment
L‘extérieur bien que sobre reste un bâtiment élégant, notamment les élévations de la façade sud, est et nord.
La façade sud est décrite comme étant simple et sobre, dans un style néoclassique, avec une porte centrale, un perron à double volée et des escaliers, ainsi que des fenêtres de différentes dimensions.
La façade est est similaire à la façade sud, avec une porte précédée d’un perron à sept marches et un jardin symétrique devant la façade.
La façade nord est également symétrique, avec des fenêtres allongées et un avant-corps central.
Les gardes-corps en fer forgé ont subi des modifications. Cependant l’avant-corps en pierre a été restauré récemment.
L’intérieur du bâtiment
Les différentes parties intérieures du bâtiment, notamment les sous-sols qui comprennent différentes salles séparées par un couloir central.
Une salle présente une particularité, celle de contenir un mur d’une époque antérieure à l’état actuel du bâtiment, avec une ancienne canalisation d’eau en plomb qui pourrait dater du XVIIe siècle.
Il y a aussi deux escaliers, l’un orné d’une rampe en fer forgé à décor néoclassique dont le départ porte les chiffres « CMD » pour Claude Marie Dugas » propriétaire et auteur des travaux de rénovations fin XVIIIe siècle et l’autre du XIXe donnant accès au deuxième étage plus simple pour remplacer l’escalier de service.
Il y a également une cuisine qui comprend une grande salle pavée de dalles de pierre avec une cheminée monumentale de style Renaissance et une pompe à balancier du XVIIIe siècle. On trouve aussi des annexes tels la chambre de la cuisinière et la « souillarde » (pierre d’évier).
Ensuite un salon au rez-de-chaussée avec un magnifique parquet en marqueterie en étoile associé à une salle à manger possédant une fontaine.
Un second salon au 1er étage. attenant aux chambres et un cabinet.
Les dépendances
Les dépendances, sont actuellement deux bâtiments à deux niveaux.
Les écuries, qui se situent en bordure de la rue Asile Fournas et qui ont été mentionnés comme « importantes dépendances, incluant boutique et moulins à tordre et filer la soie avec les moulins y estant et lavoir attraiter, roues » en 1741.
Ces bâtiments ont ensuite été affectés à des écuries et fenil et remises.
La seconde dépendance est une Orangerie.
Qui fait suite aux anciennes écuries et communique avec elles.
Elle consiste en un long bâtiment rectangulaire à un niveau avec des fenêtres et une porte-fenêtre.
Le style de construction pourrait se rattacher aux travaux de rénovation entrepris par Claude marie Dugas en 1784.
Le sous-sol de l’orangerie est lui antérieur à celle ci et correspondait à la cour du fumier.
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Chronologie du bâtiment
L’histoire de l’hôtel particulier, en se basant sur des mentions dans les fonds d’archives.
Mentionné en 1704 en tant que “maison Cellard” puis maison Ravachol en 1706, dont l’état n’est pas connu.
En 1741, l’état de l’ensemble des bâtiments Ravachol est connu et il est cédé pour rente à l’hôtel-Dieu.
Après sont achat en 1780, Claude-Marie Dugas de la Boissonny entreprend la rénovation de l’hôtel particulier qui est alors en état de vétusté, et cette rénovation semble ainsi s’être poursuivie jusqu’en 1788.
Le 8 avril 1800, Claude Marie Dugas de la Boissonny vend l’ensemble de sa maison à Jean-Claude Thiollière, son neuveu, négociant demeurant à Saint Chamond.
En 1887, le cadastre mentionne l’achèvement d’une construction dans la parcelle numéro 778.
il s’agissait de la transformation d’une partie du fenil des dépendences nord en logement.
La propriétaire du tènement à cette époque est Françoise Marie Michelle, dite Elisabeth Neyrand, épouse de Marie Paulien Dugas du Villard.
Petite-fille de Antoine Etienne Thiollière.
Dans les années 1930-1940, les lieux sont affectés à divers usages. Postérieurement à 1930, la perception s’y installe ainsi qu’une entreprise « la bretelle saint chamonaise ».
En 1944, le tènement est la propriété de la Société Civile Immobilière Dugas du Villard formée le 27 janvier par trois des enfants d’Elisabeth Neyrand.
Le 6 septembre 1972, a lieu la vente par le Tribunal de Grande Instance Saint-Etienne du tènement immobilier du 14 rue de la République.
Les acheteurs sont Jean-Marie-Bernard de Boissieu et sa femme qui était déjà en partie propriétaires.
en 1993 l’Hôtel particulier est enfin rachetté par frédéric et Françoise Farizon qui s’attellent depuis à lui rendre son état d’origine avec de nombreuses rénovations.
CONCLUSION
En conclusion, l’hôtel particulier en question présente un intérêt historique en raison de son origine liée à l’industrie de la soie et de son appartenance à la bourgeoisie industrielle ou à la noblesse de robe.
Il est également un bon exemple d’architecture néoclassique qui s’est répandue au XVIIIe siècle en province, notamment dans la région de Lyon.
Bien que l’architecte ne soit pas identifié, son style rappelle celui d’Antoine Dalgabio, auteur de l’Hôtel-Dieu de Saint-Chamond et de divers châteaux et habitations bourgeoises dans la région.
merci de votre lecture en espérant qu’elle fût plaisante!
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