découvrez l’histoire séculaire de cette demeure classé batiment historique
temps de lecture 5 – 10 min
Un bâtiment, classé patrimoine historique qui est représentatif de la prosprérité industrielle au XVIIIe siècle de la ville de St-Chamond et de la vallée du Gier!
Commencer à découvrir cet hôtel particulier qui au travers des époques et ses propriétaires, s’est transformé.
Sans jamais perdre en attrait!
Si vous souhaitez En Savoir Plus sur l’Histoire et l’architecture de la propriété VOICI
un PDF bien plus complet à votre disposition
temps de lecture 45m – 1h
L’HISTORIQUE DE L’HÔTEL PARTICULIER
LA MAISON DU MOULINIER
La maison du moulinier est un ensemble de bâtiments qui comprend une maison de maître avec cours, jardin et dépendances importantes, notamment des boutiques et des moulins pour tordre et filer la soie.
Elle est liée à l’histoire industrielle de Saint-Chamond, qui a été marquée par la présence de la famille Gayotti, originaire de Bologne, qui a ainsi introduit l’industrie du moulinage des soies dans la région au XVIe siècle.
La fabrique était alors composée de trois moulins, de machines accessoires, mais également d’un manège à chevaux, d’une écurie pour deux chevaux, et d’une grange à foin pour une année.
Le Gier était utilisé comme force motrice, cependant, en raison de son débit irrégulier, les manèges à chevaux ont dû être conservés.
En 1704 le tènement est en partie occupé par une maison appartenant à Jean-Marie Cellard, marchand de serrure, et sa femme Louise Reynaud, qu’ils tiennent de Renée Peronceau, veuve du Jean Reynaud et Claudine Reynaud leur fille.
LE TENEMENT AU DEBUT DU XVIIIe SIECLE
L’hôtel particulier Dugas de la Boissonny est situé à Saint-Chamond en France.
En 1704, il est occupé en partie par une maison appartenant à Jean-Marie Cellard, un marchand de serrure, et sa femme Louise Reynaud.
Cette même année, la maison est vendue à Pierre Ravachol, un marchand de Saint-Chamond.
Ensuite, en 1741, Pierre Ravachol fait don de la maison à l’hôtel-Dieu de Saint-Chamond (contre une rente).
Il est fait également mention d’une maison et jardin à l’est de celle-ci, appartenant aux sœurs Jeanne et Jeanne-Marie Dugas, et qui avait été vendue à l’hôtel-Dieu en 1723.
Des réparations ont été effectuées sur le bâtiment mais les documents décrivant ces travaux n’ont pas été retrouvés dans les archives consultées.
RESERVER
vous souhaitez réserver via notre partenaire ou par téléphone?
06-25-67-45-84
ou
LA MAISON DUGAS DE LA BOISSONNY
Jean-Baptiste Dugas, écuyer, par acte du 10 avril 1780, achète à l’Hôtel- Dieu les deux tènements (anciennes maisons de Mr Ravachol et des soeurs Dugas) pour six mille livres lors d’une enchère
–équivalent contemporain à environ 109 000 euros – en 2015–.
Cet achat est fait au nom de son frère Claude Marie Dugas de la Boissonny , auquel il le restitue ensuite par acte du 2 mai 1780.
Cependant les deux ensembles de bâtiments inclus dans les tènements sont alors en mauvais état. Dans l’acte de vente, l’hôtel-Dieu constate en effet que les réparations allaient devenir considérables « attendu la vétusté des bâtiments ».
Ses initiales CMD sont portées sur le départ de la rampe du grand escalier du hall de l’hôtel particulier ayant été réalisé lors des rénovation entre 1780 et 1788.
LA MAISON THIOlLIERE
En 1800 est noté la vente à Jean-Claude Thiollière d’une maison à trois niveaux sur caves; des fenils, des écuries, des hangars, une cour et un jardin, située au n° 36 de la Grande Rue, à Saint-Chamond.
Cette maison est postérieurement héritée par Antoine-Etienne Thiollière après la mort de son père en 1818.
Il possède également d’autres maisons dans les parcelles n° 775, 776 et 777, qui forment ainsi un ensemble immobilier appelé « L’Isle », situé entre la place Férréol, les rues de la République, Jean-Baptiste Tamet et Asile Fournas.
Un inventaire dressé en 1818 décrit l’état de la maison d’habitation , tels que les placards, les chambres, les cabinets, les greniers, etc et des bâtiments annexes.
Le bâtiment est plus tard mentionné faisant partie de la succession d’une veuve Thiollière décédée en 1886, et a été transformé en 1887.
Il est mentionné sur un plan cadastral de 1880 dans la parcelle n° 778 , et des démolitions ont eu lieu dans les années 1890 sur la parcelle correspondant à une partie du parking de la place Féréol. La propriétaire du bâtiment est la petite-fille de la défunte.
Dans les années 1930-1940, les lieux ont enfin été utilisés à diverses fins, notamment office de la perception ou encore pour des activités liées à l’agriculture (matériel agricole) ainsi qu’une cordonnerie et un plombier.
DE 1944 A DE NOS JOURS
En 1944, il est propriété de la Société Civile Immobilière Dugas du Villard, qui est dissoute en 1968.
En 1972, il est ensuite vendu à Jean-Marie-Bernard de Boissieu et son épouse.
En 1993, il est enfin acheté par Monsieur et Madame Frédéric Farizon qui s’éforcent à le rénover depuis pour lui redonner sa qualité architecturale d’origine.
CONCLUSION
En conclusion, l’hôtel particulier en question présente un intérêt historique en raison de son origine liée à l’industrie de la soie et de son appartenance à la bourgeoisie industrielle ou à la noblesse de robe.
Il est également un bon exemple d’architecture néoclassique qui s’est répandue au XVIIIe siècle en province, notamment dans la région de Lyon.
Bien que l’architecte ne soit pas identifié, son style rappelle celui d’Antoine Dalgabio, auteur de l’Hôtel-Dieu de Saint-Chamond et de divers châteaux et habitations bourgeoises dans la région.
merci de votre lecture en espérant qu’elle fût plaisante!
Contactez nous
vous souhaitez nous contacter pour une reservation de groupe ou autre question.
Si vous souhaitez En Savoir Plus sur l’Histoire et l’architercture de la propriété VOICI
un PDF bien plus complet à votre disposition
temps de lecture 45m – 1h